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DANS LES FLEURS DU MAL CHEZ BAUDELAIRE

Le TEMPS

SOMMAIRE
Vie d'un Poète
Le Temps qui Fait
Le Temps qui Passe

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Sommaire
La Vie d'un Poète

C'est l'imagination qui a enseigné à l'homme le sens moral de la couleur, du contour, du son et du parfumElle a créé, au commencement du monde, l'analogie et la métaphore.

Baudelaire

Ecrits sur l'Art

La vie est une rose, chaque pétale, une illusion, chaque épine, une réalité...

Baudelaire

Petits Poèmes en Prose

Il faut être toujours ivre. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du Temps qui brise vos épaules, il faut s’enivrer sans trêve. De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous !

Baudelaire

Le Spleen de Paris

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 La Vie D'un Poète

         J'imagine que bon nombre d'entre vous connaisse mon nom. Au fil des années j'ai su me faire une renommée. Cependant savez vous tous les petits détails ayant forgé un poète ? Savez vous bien qui je suis ?

         Je suis né le 9 avril 1821 dans le sixième arrondissement de Paris. Je n’ai que très peu connu mon père biologique,Joseph-François Baudelaire, qui est mort, alors que j’étais âgé de 6 ans. Plus tard, vers l'âge de 18 ans, j’ai commencé à écrire mes premières poésies, ce qui a fortement déplu à mon beau père, le général Aupick. Le même homme qui a toujours cherché à faire barrage entre moi et tout ce que j’aime, y compris ma mère, à qui je tenais beacoup. En effet ma mère a toujours été, pour moi, une source d’inspiration dans l'écriture de mes poèmes. J’ai, d’ailleurs, toujours été inspiré par les femmes en général, les sentiments, l'irréel, les lieux qui m'entourent. En 1841 je suis parti en Inde ou j'ai découvert un nouveau monde qui' m'as passion et beaucoup inspiré. En 1857, je publie mon recueil de poèmes, Les Fleurs du Mal, qui est mon plus grand succès, mais qui me vaudra d'être attaqué par la justice.  Malheureusement, aujourd'hui, je me meure, en 1867, à 46 ans, à Paris dans la misère et sous le poids des dettes, dues aux amandes liées à mon recueil Les Fleurs du Mal et je fais de mon mieux pour que les générations future sache mon nom et découvrent la beauté de l'art.

Le Temps qui Passe

Le Temps qui Passe

L'Homme a inlassablement su vaincre ses adversaires, se reconstruire face à l’échec et se battre pour ses convictions. Toutefois le Temps est la seule entité qui l’a toujours vaincu et mené ses rêves et desseins à l’abandon. Cette bête sans âme s’écoule inéluctablement et interminablement en semant consciencieusement laideur, souffrance et mort. Nous parlons de tuer le temps comme si, hélas, ce n'était pas lui qui nous tuait. Je le considère de la sorte comme mon pire ami. Il m’obsède et me hante jusqu’aux plus vastes profondeurs de mon fin esprit de poète.  C’est pour cela que je m’entête à exprimer cette frénésie par le biais de mes couplets que voici.

L'HORLOGE

J’ai notamment dépensé beaucoup de temps et de passion dans l’élaboration du quatre-vingt-cinquième poème de mon recueil des Fleurs du Mal.  L’Horloge marque l’achèvement de la séquence poétique Spleen et Idéal. Cet hymne est fractionné en 24 vers, représentant les 24 heures de notre journée et mes rimes sont alternés, nous rappelant les va et vient d’un balancier de pendule. Comme vous pouvez le voir, je ne décris point le Temps comme mon plus grand ami. Ce n’est autre qu’un être vampirique, hostile, ravageur et dévastateur, face à l’Homme et sa faiblesse qui ne peut que lutter en vain, attendant que l’heure funeste ne s’abatte froidement et ne le précipite dans un monde d’oubli et de mal-être. De plus, le style tragique du poème peux nous indiquer que ce c’est une fatalité, et qu’elle est malheureusement universelle. Je vous averti donc: attendez vous au pire et accoutumez-vous au Goût du Néant.

La Persistance de la mémoire, Salvador Dali - 1931

Le Temps qu'il fait

Le temps qu'il fait

          Ainsi, pour moi, dans mon recueil de poèmes Les Fleurs Du Mal, le Temps a deux aspects. Et je vais maintenant vous parler du second. L’homme, pour ainsi dire, a pour habitude de comparer certaines idées qui, pour la plupart, n’ont rien en commun. Etant moi-même un homme, dans mon recueil, je compare ainsi le Temps et les saisons aux divers états d'âmes que je peux avoir ou bien que peux avoir les femmes, à leurs humeurs changeantes au fil de l’année. En plus d'être analogue, le Temps influe aussi énormément sur nos états d'humeurs notre façon de penser et de vivre, il est maître de nos humeurs, et surtout chaque parties de l’année provoque certaines pensées et idées. C’est ainsi à travers certains poèmes dans lesquels je représente le Temps que je vais vous le démontrer.

BRUMES ET PLUIES

Le cent-unième poème écrit dans les Fleurs du Mal, est un poème très représentatif de l’impact des saisons sur les humeurs des hommes. Brumes et Pluies marque lui aussi la fin du séquence poétique Tableaux parisiens. Ce poème est un sonnet composé de rimes suivies puis de rimes embrassées sur les tercets finales. L' impression que l’on peut avoir lorsqu'on lit ce poème pour la première fois, est que l'on pense que j'apprécie particulièrement ces saisons, mais la fin de l’hiver, du printemps et de l’automne n’est que soulagement car l’homme connaît un renouveau seulement lorsque l’été est de vigueur, car au fil de cette oeuvre, j'insinue que ces trois saisons ne sont que synonyme de mort et de mélancolie. Mais ce que l'on ne sait pas, c'est qu'à travers ces saisons, j'exprime  la palette d'états d'âme nichée dans les profondeurs de mon coeur, et je les traduit sous les traits des correspondances symboliques.  De plus si je devais assimiler ces saisons à un animal, l’été serait rapproché au phénix, synonyme de renouveau, tandis que les autres je les compare plutôt au corbeau, lui même associé dans la majeur partie du temps aux ténèbres et à la mort.

Peter Barker, l'Hiver, XIXe siècle 

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